26 juin 2005
Le monde
Je voudrais être un chat. Poser au haut de ma colline je regarderais s’écrouler le monde ancien, submergé par ses propres effluves nauséabondes et malsaines. Cette gangue putride ou l’argent est un tout. Un début et une fin. Odi vulgus profanum, Juvénal, déjà l’avais compris. Ô foule des vivants, ô misérable plèbe, pourquoi ne sais tu pas rester dans le silence et mourir comme un homme ?
Ce monde est bien vil et plus que tout encore, vidé de ses passions. Seuls demeurent ici les lâches et les fous…
Quel effroi de constater, que malgré tout j’y suis encore mélé et j’en fait bien partie.
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