Test : ça vous plait ? voulez-vous la suite ?

En fait un des problèmes majeurs de la société contemporaine, c’est que c’est une société à la fois ambivalente et contradictoire. Une société violente qui est contre la violence, un paradoxe qui se pose en référant de la vie moderne. Ah oui, il y a aussi le sexe. Oui, parce que la violence sans le sexe, c’est comme une équation à deux inconnues dans un système euclidien, mais ou la deuxième inconnue serait manquante. Difficile à concevoir, non ? En fait pas tant que ça le secret et d’alterner suffisamment souvent chacune des deux inconnues de cette chatoyante équation… Baiser aussi souvent que possible, et tabasser toutes les merdes qui tombent à portée de main…

C’est en appliquant ce principe de vie que j’en suis arrivé ou j’en suis. Mon cauchemar quotidien, mon supplice, mon enfer… A se battre comme une brute de la pire espèce, on finit toujours par un jour se faire cueillir par un crochet gentiment sur un coin du menton. La dernière fois, m’aura été fatale. La gueule en sang, le nez écrasé au milieu des remugles d’alcool et les taches de gerbe, je reprends doucement conscience. Mieux vaut se bourrer la gueule tranquillement chez soi, commander une pute ou un petit massage ; au final le coût reste toujours moins élevé… Moi, comme le connard que je m’évertue d’être, je sors. Depuis plus de six mois la plupart des affaires dont je me suis occupé m’ont finalement été retiré avant même d’avoir pu commencer vraiment à travailler, à être bourré H/24 la vie vous quitte à grand pas…

Voilà il est 8h30 du mat on est mercredi, un jour ouvré, normal, au beau milieu de la semaine, et j’en suis déjà à ma troisième bière. Lamentable épave, j’ai été jeté dehors du corps administratif, un lieutenant de police qui se fait virer pour excès de boisson c’est assez paradoxal. Contre ma porte, pas cloué mais placardé (les proprios m’ont bien prévenus), mes références : Citrate de Bétaïne, private investigator (c’est toujours mieux dans la langue de Shakespeare), ex lieutenant de police, toute sorte d’affaires…

Je sais pertinemment que j’aurais mieux fait de réaliser une plaque en bonne et due forme, mais on se refait pas, comme qui dirait. Moi, et je le revendique, je suis un anarchiste de droite : j’emmerde ceux qui ont un problème avec ça, enfin généralement je les tabasse, ça a fait ses preuves…

Une vie de marginal, c’est tout ce que je connais : boire, dragouiller des pauvres nanas complètement paumées et à l’occasion les sauter, voilà une vie passionnante.

Hier, une pauvre fille est venu demander mes services, fallait vraiment qu’elle soit paumée pour qu’elle arrive jusqu’à ma porte. D’ailleurs d’après ce qu’elle m’a dit deux ou trois « confrères » l’ont gentiment envoyer se faire voir, moi, bonne poire, joyeux bouffon, je l’ai reçue avec grâce et bonté. Enfin, disons plutôt que je l’ai reçue bourré et complètement délirant, tant que je n’ai même pas pu me bouger mon cul de la chaise ou j’étais vautré lâchement, essayant de raisonner mes propres neurones…

La pauvre fille du haut de ses tout juste 20 ans n’arrivait pas a me regarder dans les yeux, il faut dire que je devais pas être beau à voir ce matin là. Elle était très mignonne moulé dans son petit top bleu nuit, d’ailleurs en dehors de l’affaire en question la seule chose dont je me souvienne c’est le message permanent et omniprésent que m’envoyai mes neurone, ‘culbute la sur la table, c’est ce que tu veux, agit, fait quelque chose, culbute la’. Bizarre d’ailleurs, que mes pauvres compagnons de route, ces braves neurones, m’envoient ce genre de message, je n’aurais même pas pu défaire mon propre futal, alors le reste… sans compter que c’était la seule occasion de travail depuis un bon nombre de semaine, et que le liquide commençait tranquillement à se faire de plus en plus solide, comme qui dirait…

Comments

[sios]

ça va venir...

[Fleur]

Alors la suite, Sios !!