Chroniques d’un oublié
C’est ainsi que sous le prétexte de mon stage de fin d’année, j’ai
quitté la France pour aller vérifier si l’adage (ailleurs l’herbe est toujours
plus verte) disais vrai.
Et ainsi je parti pour mes propres raisons, et bien qu’elles fussent
mauvaises, je ne regrette pas aujourd’hui d’avoir agit pour ça.
Je vous passe les détails de mes pérégrinations, disons que j’arrivais
à Waterloo en milieu d’après-midi d’un dimanche d’avril chaud et ensoleillé.
J’étais enfin sur place et,
il ne me restait plus qu’à rejoindre le logement que j’avais réussi à me
trouver, avant de partir de France. En moins d’une heure ce fut chose faite.
Bien sur, ce ne fut pas aussi simple que ça. J’avais l’impression de trimballer
un cadavre, et l’absence de roulettes sur mon bagage n’ajoutait rien au charme
de la tache. Mais tant bien que mal j’arrivais à bon port (tout du moins au bon
endroit). Petite visite des lieux, présentation sommaire des gens, installation
rapide, repas léger et repos mérité, le tout dans un espèce de flou gigantesque,
un rêve ou un cauchemar à demi éveillé.