2 juin 2005
Loups
Puisque la nuit immense vous embrasse et
étreint,
Ô animaux sublimes et si pleins de panaches,
Les hommes vous conspuent, vous méprisent, ces
lâches,
Et lâchent sur vos échines leurs bâtards de
mâtins,
Vous piègent tout le jour, et tentent de vous
tuer.
Ils vous chassent, tant et plus, pour votre
liberté.
Ô loup, animal de la nuit, si l’homme n’était
pas,
Ne pourrais-tu alors, à l’ombre de la lune,
Marcher du même pas que celui des dieux, à la
brune ?
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