16 mai 2005
La mort
La vie doucement se retire,
Et seule demeure l’ire,
La mort à frapper de plein fouet
Encore et toujours un même jouet...
Seulement, ici, demeurent les vivants,
Tous noyés dans l’insondable fond
De ce désespoir si profond,
Ils plaignent les morts et eux mêmes en
pleurant.
La colère en est dure et amère,
Et la chute sévère,
Marquées toutes deux par cette froide
illusion,
L’esprit souhaite leur en donner raison,
La vie et la mort n’ont qu’un sens,
Celui immuable de l’existence...
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